Quelques Haïkus
Lundi 9 mars 2009
Une liste choisie d' Haïkus. Le Haïku est un court poême japonais qui évoque une émotion en accord avec la saison. Traditionnellement, il comporte trois vers de 5/7/5 syllabes.
Contre toute attente, cette règle qui semble, à première vue, difficile à respecter, ne prime pas sur l'imagination et même la nourrit.
A vous, lecteurs, d'imaginer où nous étions installés pour écrire....Quelques "indices visuelles" en prime !
Touristes en balade
Fraicheur du vent aux visages
Vive les vacances
Le long bruit du vent,
Les vagues se déchaînent
Un jour à la mer
Une mouette planante
La femme nue au soleil
Les vagues se déchaînent
Bruissement des vagues
Le vent violent qui me pousse
La mouette plane
La mer est belle
Elle a une odeur iodée
Le bruit du vent me berce
Assise au soleil
Le visage bleui de froid
L’œil scrutant le large
La presqu’île déserte
Le goéland affamé
Vite un poisson saute
Les montagnes au loin
Le bateau blanc rentre au port
Les filets sont vides ?
La mer agitée
Vent fait voler mes cheveux
Les palmiers dansent
Le soleil brille
Fait tomber une larme,
Qui s’échoue dans l’eau
Le vent des algues,
Se confond avec la mer
Je me sens vivre
Près de la côte
Deux goélands sont posés
Tels deux amoureux
Sur la colline
Une statue veille sur
Les marins perdus.
Des fracas de vagues
Sur ces solides falaises
Faux air de tempête…
Au loin, un bateau
A mes côtés, cette mouette
Balade à la mer…
La mer déchainée
Le gout salé des embruns
Retour en Bretagne
Rochers avalés
Puis dévoilés par la mer
Spectacle reposant…
Je viens de m’asseoir
L’eau frappe sur les rochers
Suis face à la mer
L’horizon au loin
Un ciel bleu sans nuage
Oh mer si belle !
Le vent sur ma joue
J’entends le cri de l’oiseau
Bonjour la mouette !
Je suis bien ici
La mer oxygène ma tête
Merci la nature !
Le mistral souffle
Les vagues se fracassent
Côte accidentée
Un jour de détente
Le soleil qui brille bien
Les bateaux bougent
La vague humide
A mouillé de sel mes lèvres
Que l’air a séchées
Statue immobile
Pierre face à l’océan
Je me sens frémir
Le vieux cormoran
Achève sa vie d’oiseau
Près d’un arbre mort
Le rocher pointu
Ayant terrassé la vague
Mouille de plaisir
Vent debout j’avance
Confiant, serein, je fais face
A la grande Bleue
Buisson qui frémit
Au bord de la falaise
Patrick qui surgit
Soleil dans le ciel
Mer devant soi étendue
Pécheur me salue
Le vent souffle fort
Le soleil sur mon visage
J’aime ce moment
Vagues sur les rochers
Je les vois se balader
Un chien attaché
Ecume blanche
Tout en haut de son rocher
Il n’est pas resté
La mer est calme
Il a y peu de vague
La mer est bien bleue
C’est fleuri ici
Il y a toutes plantes
Ca doit sentir bon