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LEPC

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20 avril 2009

Le stage LEPC

Lire, Ecrire Parler, Communiquer,

Quatre verbes pour quatre sessions d’une formation ayant pour objet et finalité, chaque individu, homme ou femme, contraint ou volontaire, empruntant un chemin balisé par leurs pairs : depuis 1973, l’Iforep, Institut de Formation, de Recherche et Promotion des Organismes Sociaux d’Edg-Gdf, propose cette formation qui « porte sur tout ce qui touche à l’expression et à la communication et plus particulièrement au langage, comme moyen essentiel de communication. (…) Le langage permet l’accès à d’autres approches, d’autres savoirs, d’autres pratiques, d’autres expériences, d’autres pouvoirs, bref à la culture »[1] .

Formation à caractère général, elle vaut pour le rapport aux autres, à soi, aux savoirs et au monde, dans ces différentes acceptions, qu’elle permet et demande de regarder, d’écouter, d’interroger, de manipuler, d’éprouver, de critiquer, de qualifier...

Que le langage soit et devienne outil d’expression, de communication.

Qu’il s’impose aussi comme outil de conceptualisation : que le langage vaille comme capital qui donne forme et existence au savoir !

Tout déterminisme mis à part, cette pratique et cette valeur d’usage ne prévaut pas pour la plupart des personnes attendues en formation.


Il s’agit de créer un cadre qui d’une part, permette l’identification et le dépassement que d’aucuns qualifient de blocages liés au regard que chacun peut porter sur sa capacité à lire, à écrire, à dire, à penser, à créer et produire…Il s’agit de permettre à chaque stagiaire de comprendre comment se forme et se transforme ce/son système de dispositions sociales, épistémiques, culturelles qui « structurent, sans la déterminer, la relation de sens et de valeur qu’il entretient avec le savoir, les autres, le monde et les processus ou produits du savoir »[2] et, hypothèse de travail que nous avons posée, avec la formation LEPC, comme lieu, ensemble de situations et de personnes.

Pourquoi et comment chaque histoire est monde, horizons de significations sociales et vitales, lieu de sens où s’expriment certaines formes de rapports au savoir et au monde ?

Pourquoi et comment rapports au savoir et au monde engagent-ils et mettent-ils en jeu l’acte d’apprendre et les savoirs, compétences acquises et objets culturels, sociaux et institutionnels ?

Pourquoi et comment conjuguer le double sens du mot « contre » ; pour s’adosser et prendre appui sur son histoire et ses projets mais aussi, s’y opposer, pour accéder à autre chose, de l’inédit, un autre rapport au langage par exemple ?

Ces questions, nous les formulons, proposons, les mettons en débat et les traduisons en actes pédagogiques au cœur d’un parcours de formation, où il importe de construire du sens, de prendre appui contre des projets mobilisateurs où savoirs et propositions supposent et révèlent les enjeux sociaux et intellectuels propres à l’activité humaine. En d’autres mots, figurer un cadre qui permette à chacun de trouver ses propres ressources et rendre ainsi possible son émancipation des dépendances et fixations sociales. Telle est la tâche à laquelle nous nous assignons.

Noëlle Ferrier, Directrice du stage LEPC, Iforep Zone 4, Février-Mai 2009.


[1] Les cahiers de l’Iforep n°22-23, LEPC, Page 5

[2] Charlot B., Rochex J.Y., Bautier E. 1994.

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20 avril 2009

Désirer, séduire, revendiquer

Séduire, Désirer, Revendiquer

Sur une idée d’EnItalique, nous choisissons de proposer au groupe de porter ses regards et ses attentions sur trois verbes, qu’ils devront choisir.

Une commande est faite au groupe, en fin de la toute première journée de formation du cursus.

Le groupe doit se mettre d’accord sur le choix de trois verbes ; chaque verbe est selon lui emblématique de l’expression contemporaine.

En session 2, ces trois verbes feront l’objet d’un travail transverse dans chaque domaine d’intervention.

L’enjeu de ces travaux est sous-tendu par des temps de de recherche (pourquoi ce verbe plutôt qu’un autre), de pratique (illustrer ce verbe à l’aide de productions, sonores, visuelles, théâtrales etc.) et de communication.

Nous partirons de la sensibilité des participants pour inventer ensemble une autre manière de « dire » en utilisant des supports et des techniques variés : l’atelier d’écriture, les images, le son, l’atelier d’expression.

Trois verbes font consensus au sein du groupe :

Désirer, Séduire, Revendiquer

Manipulés, triturés en atelier d’écriture, aphorismés à la manière de Yak Rivais, ces trois verbes font aussi l’objet d’un travail d’exploration spécifique.

Trois groupes sont constitués ; un verbe par groupe ; chacun identifie la définition du dictionnaire, en élabore une définition personnelle, et par le biais d’un questionnement, en vient à identifier une forme de présentation de chaque verbe.

Trois verbes, trois story-board et scénarios. L’écriture est faite ; tournage, montage.

Désirer, Séduire, Revendiquer, s’imposent comme refrains ; d’écriture en atelier de lecture ou d’expression. Ils font parfois l’objet de nouveaux échanges ; on  se parle de ces trois verbes, de leur histoire, des questions qu’ils soulèvent, de la façon dont on peut les mettre en actes, en questions, dont on peut les définir, mieux en exprimer l’acception qui convient le mieux (surtout pour Revendiquer, qui est souvent malmené…)

14 avril 2009

Kubilaï-Kahn Investigations

Nos sorties culturelles : de quoi s’agit-il ? (Suite)

Chaque sortie culturelle, qu’il s’agisse de théâtre, de visites d’exposition, de concert se suffit à elle-même : cela peut être une rencontre avec la création artistique contemporaine, qui nous parle de ce que nous vivons, ressentons, partageons avec d’autres, soi aussi et finalement, avec l’humanité, l’universalité….

C’est aussi sur chacune des sessions de la formation, un temps fort que nous préparons et ce faisant, dont nous tirons essence et forme pour vivre et construire des situations de formation où l’outil et le sens prennent sens et forme de concert.

Ainsi, après avoir interviewé Madame Briolle, Architecte spécialiste de la Villa Noailles en session 1, l’analyse de l’expérience vécue a conduit certains stagiaires à en redemander encore : passés du constat à l’analyse, puis à l’identification de premières préconisations, des stagiaires ont voulu conduire à nouveau un interview. D’autres personnes du groupe préféraient travailler la prise de notes et ses méthodes.

Nous leur avons donc proposé de rencontrer Franck Michelletti, danseur et directeur artistique de la Compagnie Kubilaï-Kahn Investigations. Franck était alors résidence à Châteauvallon, à 30 mn du Brusc et pouvait nous recevoir et aussi nous montrer une proposition d’un spectacle en cours de création.

Mercredi 8 avril, nous nous sommes donc rendus à Châteauvallon

Les uns armés de leur grille d’entretien, et des mises en situation effectuées la veille ; d’autres leur outil de prise de notes dans le sac ; certains encore avec la caméra et la perche. Tous portés des quelques conseils et informations présentés à propos de la danse contemporaine, des protagonistes de la Compagnie et munis de la grille de lecture du spectacle qui leur a été confiée.

Nous redescendons au Brusc en fin d’après-midi ; bientôt, nous « debrieferons ».

L’idée de rendre compte de l’interview avec Franck va s’imposer : reprise des questions, lecture des notes prises par un groupe, visionnage des images ….puis écriture d’un story-board.

Nous avons parlé et échangé du spectacle proposé entre nous, puis sur le blog entre les sessions puis nous prendrons un temps pour en rediscuter en session 4.

14 avril 2009

Ressentis de la troisième session

Lundi 6 avril 2009 Mardi 7 avril 2009 Mercredi 8 avril 2009 Jeudi 9 avril 2009 Vendredi 10 avril 2009
très bonnes retrouvailles avec le groupe, journée difficile car très dense et pas vraiment "dedans" très bonne journée. Très riche. Dany nous donne beaucoup et est très patiente avec nous ansi que Fabienne très bonne journée. Un accueil fabuleux de la part des artistes l'après midi. J'ai le sentiment que nous avençons et que les sessions précédentes sont bénéfiques grosse journée de préparation du spectacle. Un peu perdue car les choses changent sans arrêt… atelier découpage de l'interview intéressant assez démotivée sur cette journée… je me sens un peu "obligée" de faire des choses dont je n'ai pas envie et ce n'est pas ce que j'avais compris au début du stage… finalement contente, pour la première fois, que la session se termine.
Isabelle
première journée de la session pour la préparation du spectacle. Fonçons ! Allons y ! Pour la réussite de cette mise en scène c'est chouette de pouvoir découvrir un instrument formidable et de savoir l'utiliser. C'est chouette ! Merci Dany bonne journée. Merci à tout le groupe pour leur accueil et leur disponibilité. Nous faire partager la naissance de leur spectacle de danse. bonne idée du groupe. On s'apperçoit qu'il y a du travail pour construire un spectacle. Cela ne se fait pas en quelques jours. Pour moi c'est chouette et tout le monde s'y est mis énormément de travail. La concrétisation du spectacle en sera plus belle. C'est bien de nous mettre en place pour savoir ce qu'on dit. Pour prendre tout l'espace de la salle de spectacle
Corinne
journée riche pour la créativité et retrouvailles très joviales encore une journée très créative et épuisante très touchée par la générosité et le talent de la troupe kubilaï kahn. Une journée très enrichissante humainement super motivée au vue de la conception de l'invitation... Très créatif. beaucoup de travail de concrétisation du spectacle. Épuisée de toute cette semaine… travail intensif
Diana
très bonne journée de retrouvailles. Le spectacle se précise. Beaucoup de travail en perspective encore une journée très riche. Respirer correctement n'est pas si facile que ça, chanter encore moins. Préparer une rencontre avec un artiste s'avère très enrichissant. journée très intéressante. Émue par kubilaï kahn, la gentillesse et la disponibilité de la compagnie. Un cadre magnifique discussions animées pour trouver le titre de l'invitation. Beaucoup de rêves pour la création des costumes. Couper l'interview n'est pas si facile travail encore une fois très intéressant. Le spectacle prend forme
Marie-Pierre
après un peu d'appréhension, le spectacle se met en place, presque avec facilité. L'avenir est devant nous, le travail aussi curieusement, nos voix se placent sans effort ni travail particulier depuis la dernière session. L'interview à Chateauvallon se prépare. Sujet plus facile ? On verra… retour sur la déambulation avec laurent. Modification au départ, à revoir. À Chateauvallon, danse et espace comme décor bonne motivation quant à la mise en place. Recherche sur le spectacle et élaboration travail conséquent avec les répétitions
Jean-Claude
journée relaxe et de découverte du programme. La grosse partie : on met le pied à l'étrier cette journée nous a permis de travailler une autre forme de communication qui me permettrait de mieux m'exprimer journée instructive qui m'a donné la vision de cette forme d'expression qu'est la danse moderne on commence à voir le bout du rouleau. Mine de rien, il y a un sacré travail. On a été bien emmené et cela est plaisant parce que l'ensemble des animateurs sont cools fin de journée de stage. Je crois qu'on a du pain sur la planche. L'harmonie et le chant restent encore à travailler
Patrick
le spectacle se met en place. Vivement le spectacle. Bonnes retrouvailles avec le groupe très bonne journée avec le chant. Très riche avec beaucoup d'émotion très agréable journée, content d'avoir interviewé. très bonne journée. Je suis très content, je me sens bien. journée agréable avec Caroline et Philippe. Vivement le spectacle
Madjid
heureuse d'être revenue pour cette session. Le travail pour le spectacle commence à prendre forme c'est toujours un bonheur de retrouver Fabienne et Dany. Se réconcilier avec l'écriture grâce à Fabienne et la même chose avec Dany pour le chant. la rencontre avec Franck Michelletti a été très agréable. Beaucoup de générosité de la part de l'artiste. Soirée tartiflette très réussie beaucoup de discussions pour le titre de l'invitation. Reflexion pour les vidéos et conception pour le plateau TV et invitation et cotumes… travail toujours très intéressant avec Philippe et Caroline. Mise en pratique des 3 semaines. Journée très active
Maryline
heureuse de revoir tous les stagiaires et intervenants. Impatiente de la mise en scène journée enrichissante. Mise en application de la prise de note. Positif pour mon projet professionnel. L'après-midi chant a été un moment fort après midi très intéressant à Chateauvallon. Des danseurs remarquables. Et super soirée savoyarde : merci corinne !! très bonne journée encore (!) par la création de la plaquette d'invitation et des affiches journée remplie par la mise en place du spectacle. Ça se construit…
Fabienne
absent à la 3ème session absent à la 3ème session absent à la 3ème session absent à la 3ème session absent à la 3ème session
Jérome
journée constructive ou chaque participant a mis sa pierre à l'édifice, sur des fondations solides, créatives faites par un professionnel surprenant expérience où, après un troisième cours, sans pour autant travailler entre les cours ; les résultats aboutissent site merveilleux qui donne envie de revenir assister à un spectacle. Rencontre avec la troupe intéressante, très accessible. absent le vendredi… absent 
Hamid
14 avril 2009

Photo choisie pour l'invitation!!!!!

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12 avril 2009

Il était une fois ……

Il était une fois …….

Le chat danseur

Il était une fois un chat qui sautait la rue avec joie et fière allure avec sa cane et son chapeau.

Ce chat ne fût pas comme les autres, il savait danser et son rêve était d’aller à l’opéra.

Alors il partit pour Paris où la ville était loin de son lieu.

Le chat prit la décision qu’il était temps de parti laissant derrière lui ses souvenirs, ses amis, sa demeure.

En chemin, il eut plein d’aventures et de rencontres merveilleuses, avec des souris, des lapins,  des renards, et bien d’autres encore.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre soudainement, ainsi le chat danseur tout tremblant eut peur jusqu’aux moustaches. Ce bruit était un orage violent …. Le chat danseur tout mouillé, effrayé prit son courage pour courir et courir.

Soudain, une merveilleuse créature apparut devant lui. Le chat danseur s’arrêta. Elle sortit comme une magicienne amener le chat danseur à l’opéra des rats.

Cette rencontre inespérée mit le chat danseur dans une joie immense, de pouvoir danser devant tout le monde .

Tout est bien qui finit bien …..

Il était une fois un chat qui tombait dans la salle. Sa chute l’expédia en plein dans le saladier de punch qui était posé sur la table du banquet.

Terrorisé par ce qui venait de lui arriver, il bondit du saladier, qu’il renversa sur les invités.

Ceux-ci émettaient des cris de surprise, ce qui incita le chat à les attaquer.

L’un d’entre eux fût griffé au visage, l’autre eut sa chemise rose complètement déchiquetée, et une femme, qui portait une petite robe à bretelles, se retrouva avec sa tenue en bas des genoux.

Ce fut la cohue et, en même temps, on entendait des gens éclater de rire au vu de ce qui se passait.

Il fallait se mettre en quête du félin, afin de le rassurer, car plus les bruits étaient forts, plus le chat paniqué créait des dégâts ; il saccagea les buffets exposés, il s’accrocha aux nappes faisant renverser toute la vaisselle.

Au loin, il aperçut la pyramide des coupes de champagne sur laquelle il se précipita. Un convive ayant compris son intention, courut jusqu’à la pyramide, le sol était tellement glissant qu’il se vit propulsé sur la pyramide.

Les verres plein de liquide volaient dans tous les sens avant de se vider et venir s’écraser au sol.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre, c’était une poutre du plafond, qui menait jusqu’au toit, qui lâcha prise.

Le minou saisit cette occasion pour s’enfuir en laissant derrière lui une salle sans dessus dessous.

Après cette incroyable épopée, chacun des invités mit du sien afin de remettre le local en état.

C’est alors qu’une merveilleuse créature apparût, c’était une fée.

D’un coup de baguette magique, elle fit apparaître de magnifiques décorations et des mets dont les saveurs venaient de différents pays du monde, une cascade de cocktails aux mille et une couleur.

C’était beau et vraiment inespéré, la fée inspirée d’une forêt tropicale, fit apparaître des lierres qui recouvraient la salle, sur lesquels étaient accrochés des fleurs exotiques, rouges, jaunes, bleues, puis des perroquets venaient déposer, autour du cou des convives, des couronnes de fleurs.

C’était un arc-en-ciel de couleurs et de parfums odorants.

Les invités émerveillés reprirent les festivités, et tout est bien qui finit bien.

La moquerie et le plaisir des yeux

Il était une fois une boite qui grimpait sur le toit.

J’étais assis dans le jardin quand ce fait se produisit à mes yeux.

Le temps de me ressaisir, il avait déjà passé la crête. Je poussais ma curiosité un peu plus loin, je m’aventurai derrière la maison pour analyser ce phénomène et à ma grande surprise, je remarquai qu’à chaque fois la boite avançait.

Il y avait deux petites pattes qui apparaissaient, c’était tout simplement un petit chat qui était sous cette boite.

Il était temps de partir car l’heure de la reprise du boulot n’était pas loin.

En arrivant au travail, je racontais mon histoire aux collègues et quelle ne furent pas les remarques moqueuses qui m’ont été lancées, que j’ai du détalé, pissé dans mon slip, tremblant comme une feuille. Il y en a même qui ont poussé un peu plus loin à dire que je vois un cardiologue car le cœur a du recevoir un bon coup, il doit rester qu’un fil.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre et soudain, les moqueurs qui étaient autour de moi, captivés par la rigolade, ont été surpris et tous un geste de détalement. Là, j’ai pu renverser la situation et, à mon tour, j’ai rendu la pareille en leur disant que « les gars, vous n’êtes pas plus braves que vous pensez le faire croire ».C’est à ce moment  qu’une merveilleuse créature apparut au bout de l’atelier . Tous captivés, on se demandait et on essayait de voir qui c’était.

Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, la démystification sa faisait. Un petit logo, Facom, sur sa chemise. On a tout de suite compris qui et pourquoi elle était à l’atelier, elle se rendait direct au magasin, un petit salut discret à son passage vu tous les regards penchés sur elle.

C’était beau et vraiment inespéré :une fois j’ai été sauvé par le bruit, une autre fois, ils l’ont été par cette créature. Dans un soulage de rire, on peut dire « et tout est bien qui finit bien ».

L’habit ne fait pas le tigre

Il était une fois un tigre qui miaulait devant la cheminée.

Le malheureux tigre avait un énorme chagrin, il ne pouvait plus rugir, il miaulait comme un chaton.

« Quelle honte, se disait-il, moi qui suis un animal féroce, comment vais-je être perçu ?

C’est alors que son ami le lion arriva chez lui. « Dis-moi, le tigre, on ne t evoit plus gambader et chasser en jungle, que t’arrive t-il ?

Miaou, répondit le tigre, je n’ai plus de voix rugissante ».

Il fallait se mettre en quête d’une solution, le lion eu une idée géniale :

« Dis-moi le tigre, il faudrait te teindre les poils en noir, et là, tu te frais passer pour un gros chat noir, et tu vas pouvoir sortir de chez toi. »

Le tigre accepta. Quelques heures après, il décida de sortir prendre l’air, tout de noir vêtu, il se dit : « tiens, j’ai une petite faim ».

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre, c’était le puissant rugissement de son ami le lion ; le tigre poussa un soupir, un jour, moi aussi, ma voix portera dans toute la jungle.

Une merveilleuse créature apparut, appétissante pour notre ami le tigre, c’était un faon le repas attendu, le tigre s’en léchait déjà les babines.

C’était beau et vraiment inespéré, il bondit sur sa proie en poussant un miaulement, Miaou !! Et là, le faon poussa un éclat de rire, mais dit « Mais le gros chat noir, je n’ai pas envie de m’amuser avec toi, vas plutôt manger tes croquettes à la maison ».

C’est ainsi que notre tigre devint un gros chat domestique, passant des heures à dormir devant la cheminée. Et tout est bien qui finit bien.

Le cheval et sa monture

Il était une fois un cheval qui contenait des galettes au beurre sur sa monture .

Il grimpait une montagne pour aller au village voisin. Son cavalier voulait vendre ses galettes pour la chandeleur. Ainsi fait, il était temps de partir car à l’horizon, de gros nuages apparaissaient, noircissant le ciel.

Le cavalier prit sa monture et descendit à vive allure la plaine pour rejoindre le chemin.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre. Des éclairs retentissaient, grondaient. Le cheval effrayé prit peur, fit tomber le cavalier et s’enfuit, laissant celui-ci sur place.

Soudain, une merveilleuse créature apparut : « Bonjour, dit-elle, vous êtes blessé ? Puis-je vous aider ? »

Le cavalier, un peu choqué, se releva et fut ébloui par cette merveilleuse beauté.

« Oui, dit-il ». C’était beau et vraiment inespéré. Devant lui se tenait une jeune fille munie d’une voiture. Sauvé, il pouvait espérer récupérer son cheval et rentrer chez lui. Et pour la remercier, l’inviter à prendre un verre et manger des galettes. Et tout est bien qui finit bien.

Le papillon dans le monde entier

Il était une fois un papillon qui parcourait la campagne, qui mangeait des insectes, qui allait sur les fleurs, qui volait et s’envolait dans la nature.

Il était temps de partir dans les pays chauds et loin, et traverser les océans, les mers, les lacs, les rivières, les prairies, les champs, les savanes.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre de loin, peut-être de près, d’un arbre, d’un palmier, d’en haut d’un baobab, sur un continent, dans un petit pays ou grand.

Une merveilleuse créature apparut, le crocodile, un serpent, une girafe, une poule, un zèbre, un cheval qui se trouvait dans la région.

C’était beau et vraiment inespéré mais grand, grandiose, super émouvant, sublime, génial, émerveillé.

Et tout est bien qui finit bien, plus de danger.

L’imaginaire de Jack

Il était une fois une souris qui galopait sur son cheval à vive allure. Il fallait faire vite car les chevaliers au service du roi étaient à sa poursuite.

Jack, cherchait à échapper à une horde de chevaliers il était accusé d’avoir volé dans la chambre fromagère du château douze caisses de gruyère.

Quelques heures auparavant. Lorsqu’il se fît surprendre, Jack comprit vite qu’il était temps de partir.

Il revivait la scène tout en galopant. Comment Jack pouvait-il s’être retrouvé dans cette situation de fuite alors que le matin même, il se rendait au château afin d’y proposer ses services de gardien,

Peu à peu, les souvenirs revenaient. Jack se sentit porté comme dans un tourbillon et, autour de lui, tout se transforma : la lumière se fit plus discrète, les sons devinrent plus sourds.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre !

Jack se rendit compte qu’il était en train de s’évanouir mais son fidèle cheval, sentant le corps glisser sur la  scelle, venait d’éternuer si violemment que la terre en trembla presque.

Jack avait repris les esprits juste avant que les chevaliers n’arrivent à sa hauteur. Il accéléra et une fois dans les bois, prit un raccourci que peu de gens connaissaient. Caché derrière un buisson, il entendit passer les chevaliers et s’éloigner le bruit des sabots de leurs montures.

Soudain, une merveilleuse créature apparut. C’était comme dans un rêve, Jack n’en croyait pas ses yeux.

Elle était là, devant lui, comme venue de nulle part. Il était impossible pour Jack de dire de quelle espèce il s’agissait. Il était tout simplement submergé par l’émotion provoquée parce qu’il avait sous les yeux.

C’était beau te vraiment inespéré car jamais dans sa vie il n’avait vu telle douceur. Tout autour de lui avait changé.

Après le tumulte de sa course poursuite folle, il se trouvait à présent dans un pré, baigné du soleil et du chant des oiseaux.

Même sa fière monture s’abreuvait tranquillement dans l’étang. Tout était calme et paisible.

Jack se dit que cela avait forcément quelque chose à voir avec cette merveilleuse créature qui était apparu comme par enchantement. Ce n’était pas un hasard selon lui. Il décida alors de s’en approcher pour tenter de rentrer en contact avec elle. Au moment où il posa sa main sur elle, le ciel s’assombrit, le tonnerre gronda et la fameuse créature se transforma en chose horrible avec des tentacules immenses qui commençaient à se refermer autour du corps de Jack. Il tenta de s’en défaire quand, tout à coup, il se rendit compte que le chant des oiseaux s’était transformé en sirène hurlante. Jack ouvrit les yeux dans un sursaut, tout en sueur, tourna la tête et s’aperçut qu’il était dans son lit.

Il souffla et se mit à rire en se moquant de lui-même et du rêve qu’il venait de faire. Un rêve, un simple mauvais rêve. Jack se dit qu’il préférait ceci et que tout est bien qui finit bien.

Le vol de l’homme

Il était une fois un vieil homme qui volait de fleur en fleur.

Depuis tout petit, il n’avait qu’une idée en tête : voler, voler, voler !

Il avait lu des manuscrits parlant de la construction d’ailes, des sauts que faisaient les hommes qui les essayaient.

Jamais il ne s’était marié car il était égoïste, intransigeant, sûr de lui, méprisant.

Pourtant, c’était un athlétique et beau jeune homme, très fortuné, n’ayant pas besoin de travailler pour vivre.

A quarante ans, il fut temps de partir, courir le monde pour trouver de nouveaux moyens de voler, grimper aux sommets des montagnes, et se jeter pour voler tel un oiseau majestueux, tel était son combat.

Au retour de son périple, ayant puisé des idées à droite, à gauche, il se fabriqua des ailes légères et délicates. Mais rien n’y fit, il tombait et déchirait ses précieuses ailes.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre dans sa tête. Pourquoi ne pas aller voir un sage qui l’aiderait dans son entreprise ?

Muni de son bâton de pèlerin, et de quelque argent, il prit la route, tout en continuant de prendre des notes sur la façon qu’avait les différentes espèces de voler.

Au détour d’un chemin, une merveilleuse créature apparut : « où vas-tu brave homme ? lui demanda t-elle, ne veux tu pas t’arrêter et partager ma nourriture ?

-Tu es très belle, mais mon temps est trop précieux pour me permettre de flâner en route et de te parler ».

Il reprit son chemin, le cœur  plein d’espoir car la créature lui lança : « tu arriveras à ce que tu veux, un jour, persévères, brave homme ! ».

C’était beau et vraiment inespéré, il gravit des monts, franchit des rivières, descendit des cols abrupts, rencontra toute sorte de gens, qui, au fil des jours, l’accueillirent avec enthousiasme et bonne humeur. Il partageait leurs peines, leurs joies.

Quand il revint chez lui, il ne savait pas voler mais il connaissait beaucoup de peuples, avait appris l’humilité, le partage, l’amour de son prochain.

C’était devenu un vieil homme, un inconnu frappa à sa porte, muni de poulie, de courroie, de cordes. Il fit une installation dans le verger du vieil homme et ainsi, celui-ci put enfin voler de fleur en fleur, heureux. Et tout est bien qui finit bien.

Chant-Song

Il était une fois un chanteur qui mangeait de l’orge. Mais cela n’est qu’une expression. En réalité, il avait mangé son pain blanc, comme l’on dit, car les premiers succès passés, sa popularité commençait à en prendre un sacré coup.

En effet, la mode évoluant vite, les musiques aussi, il n’arrivait pas à retrouver la mélodie qui aurait pu de nouveau le faire sortir du rang.

Les gens de sa profession le savaient bien et à chaque concert, il se rendait comte que la foule était plus réticente, les applaudissements plus faibles.

L’orge se transformait en caillou, et bien qu’ayant la dent dure avec l’expérience, il ne produisait plus rien qui soit bien original.

En un mot, il n’était plus à la mode.

Il fallait se mettre en quête d’autre chose, envisager une transformation radicale de sa pensée, de ses pensées. Changer de look peut-être, il en avait les moyens avec les gens qu’il connaissait et qui l’entouraient. Vingt ans sous les projecteurs, ça crée des liens malgré les difficultés du métier.

Ses tempes grisonnantes lui donnaient du charme, mais il ne se voyait pas du tout se déhancher. Il ne l’avait jamais fait d’ailleurs ou jeter sa chemise à la foule.

Les mots l’avaient sauvé jusqu’à présent, pourquoi alors ne pas continuer avec son propre style, en apportant un peu de piment dans sa musique, un autre son ?

Même s’il avait le rythme, il ne savait pas écrire la musique et ne jouait d’aucun instrument.

C’est alors qu’un grand bruit se fit entendre. Il n’interrompit pas son tour de chant. Depuis le temps qu’il chantait, il « maîtrisait », habitué parfois au bruit de la foule et parfois à quelques cris vite étouffés par sa voix charmeuse. Et il en abusait presque.

Mais ce bruit au milieu de l’orchestre, un projecteur qui tombait peut-être, soudain, faisait naître en lui d’autres sonorités.

Ça y’est, bon sang. Les Tam-tam de l’Afrique résonnaient en lui.

Une merveilleuse créature apparut brutalement en lui pendant qu’il continuait à chanter presque par routine.

Oui ! Une danseuse à la peau d’ébène. Voilà ce qu’il lui fallait pour  l’accompagner,  à ses cotés, toute proche, les pieds nus.

Et ce refrain insipide qu’il répétait à longueur d’années, au fil de ses galas, il l’imaginait déjà sur un rythme plus syncopé, plus chaloupé, en un mot plus sensuel .

C’était beau et vraiment inespéré. Ce bruit, cette chute révélatrice. Les jeunes avaient besoin de rythme d’exotisme, peut-être aussi que ses fans plus âgés apprécieraient.

A moi l’Afrique, en ces temps d’échange, du respect de l’autre, des différences.

Tout en finissant son concert, dans sa tête se mettait en place ses nouvelles musiques avec les mêmes textes, bien sûr, puisqu’ils étaient de lui. Mais déjà la danseuse sortait des coulisses, les pieds nus, près de lui.

Il serait à nouveau nègre blanc. Le rideau tomba sous les applaudissements, et, tout en saluant son public, il se dit : tout est bien qui finit bien.

12 avril 2009

Textes de groupe à partir de mots à trois lettres

Textes de groupe à partir de mots à trois lettres

Du pus, du suc et de l’amour ….

Puisse le pus devenir sec dans mon âme !

Je serai asséché, vide de tous.

Je ne pourrai pas boire suffisamment pour étancher ma soif de savoir.

Mais aurai-je le temps pour y parvenir ?

L’éternité m’aiderait énormément, mais comment savoir si je l’aurai ?

Dans le doute, j’en conviens.

A chaque jour suffit sa peine, et cultivons le plaisir.

Boire, goûter, savourer, apprendre, comprendre et jouir encore !

De pus, de suc ou d’amour !

Noëlle, Marie-Pierre, Patrick et Jean-Claude

La fête

On ajoute de l’eau dans son jus pour faire le cocktail que nous allons déguster ensemble à l’occasion de notre réunion d’accueil qui se déroulera à partir de 19h dans la salle de restauration.

N’oubliez pas de vous habiller pour l’occasion car la fête n’en sera que plus belle.

Et, pensez à la musique car elle réjouit le cœur des plus sensibles et exulte le corps des plus rétifs.

J’ai pensé au zouk qui donnera un peu de chaleur à tous. Vous aimerez connaître et découvrir un peu cette ambiance des Antilles qui donne la joie de vivre.

Noëlle, Marie-Pierre, Patrick et Jean-Claude

Existence

Ouf ! J’ai retrouvé mon sac à main. Je croyais l’avoir oublié près de la cage aux lions lors de notre sortie au zoo.

Il contenait des effets personnels dont je n’aurais jamais pu me passer : brosse à dents, dentifrice, …..

J’ai retrouvé mon sac à mains dans la boite à gants, je crois avoir perdu la tête, je me pose des questions, beaucoup de choses me tourmentent…. Où je suis ? Qu’est-ce que je fais ? Où je vais ? ….

Hamid, Maryline, Jérôme et Fabienne

L’Amour

Je passe un bon moment avec lui dans le Sud…. Oh, quelle merveille, c’est formidable …..

Quelle belle plage merveilleuse et la vie est formidable …..

Je suis bien avec lui, lui que j’ai choisi, lui qui m’apporte du réconfort. Sans lui, je ne suis rien. Plus tard, j’aimerais découvrir le Nord, avec elle, elle qui me guide, elle avec qui je partage tout .

L’amour, c’est faire découvrir à l’autre.

Hamid, Maryline, Jérôme et Fabienne

La mer de l’intérieur

La mer que j’ai vue à travers ma vie.

Je suis allée dans la mer me baigner, j’ai vu des bateaux.

Les enfants faisaient des châteaux de sable.

Il fait chaud, très chaud ….

Je n’ai qu’une envie : me baigner encore, nager avec les dauphins, plonger, aller à la rencontre de tous ces poissons de toutes les couleurs !! Quel bonheur …

Hamid, Maryline, Jérôme et Fabienne

La vie de la ville à Pau

Je vais à Pau, j’ai le ventre mou, j’ai mis du sel sur l’escalier glissant, car auparavant, le sol a été lustré.

J’entre dans cette pièce sombre, où je trouve cette femme que j’ai croisée auparavant dans ma rue ….. Elle est si belle, ses yeux pétillent …. C’est une joie de  la retrouver .

Je me suis cassé une dente dans l’escalier. Je suis nioyé dans la mer à Pau .

Hamid, Maryline, Jérôme et Fabienne

Une journée d’été

La mer est si calme et paisible, qu’elle me fait penser à un lac ; la couleur de l’eau se confond avec l’horizon .

Sur la mer, un magnifique coucher de soleil, de couleur feu et rouge laissant les touristes songeurs.

Un feu d’artifice sur un bateau sur la mer nous indique que nous sommes bien le 14 Juillet. Ce soir, ce sera la fête dans les rues, sur le port. Les gens vont chanter et danser.

La joie va les animer, ils seront détendus avant de reprendre la route pour rentrer chez eux.

Diana, Corinne, Madjid, Isabelle

Un repos inespéré

Il se peut que son âme se perde si elle doit choisir entre l’eau et le vin.

Face à ce dilemme, sa réaction est de mettre de l’eau dans son vin, ainsi elle se sent apaisée, tranquille et elle se sent zen pour passer une bonne nuit de sommeil.

Ses rêves seront doux, enfin elle pourra apprécier ce repos tant attendu.

Diana, Corinne, Madjid, Isabelle

La plage et la mer

Le pont du port de la mer qui bouge à cause du vent est mouillé car les grosses vagues passent par dessus.

Il risque de se décrocher à tout moment, car les vagues le heurtent avec violence.

Un homme à la mer ! Allons chercher les secours avant qu’il ne se noie.

S’il n’y a pas de secours, on peut le chercher et le sauver.

Diana, Corinne, Madjid, Isabelle

Un été au bord de la mer

Les vacances d’été approchent, la joie d’arriver au bord de la mer pour se détendre et regarder les mecs faire du surf sans les mater.

La plage est belle, les vagues sont agitées.

Il faudra, avant de pouvoir apprécier les avantages de la plage, que nous allions défaire nos valises.

Les valises défaites, nous avons mis notre maillot de bain, et avons couru afin de nous jeter dans l’eau à 27°c.

Après être sortis de l’eau et nous faire sécher, nous sommes allés nous promener au bord de la berge, avant de rentrer à la villa de la plage.

Diana, Corinne, Madjid, Isabelle

L’arc-en-ciel

Un arc-en-ciel sur la mer, c’est de l’art véritable.

Bleu, jaune, rouge, orange …… les couleurs défilent et se mêlent à la lumière. Je reste muet, secoué par ce spectacle silencieux qui trace au ciel de longs sillons majestueux.

Je pourrai traduire encore tous mots, je ne pourrai traduire ce merveilleux arc qui est si bien dessiné dans l’espace et qui m’invite au rêve en songeant à la pluie bienfaitrice qui a inondé nos pelouses, nos jardins et dont le gargouillis se fait entendre.

Que l’arc-en-ciel se renouvelle aussi souvent que possible, afin que nos yeux s’en émerveillent et nous incitent à la paix.

Marie-Pierre, Noëlle, Patrick et Jean-Claude

Création

Il n’est pas donné à tout le monde d’inventer un son dont la sonorité peut être simple et nue car la création est un don du ciel.

Donc tout le monde en possède une clé si minime soit-elle !

Je me souviens de ce silence qui m’a si séduit …. Silence du son, son du silence : l’espace de création est si étroit, si grand à la fois !

Je m’y infiltre, m’y faufile. Je m’arrête, regarde.

Je repars très attentif à l’écoute, je capte tous les détails qui me permettent d’atteindre le fond de la pensée qui sera à la fois musicale et sonore pour exhorter la gamme complète des sentiments que la vie m’inspire bien au-delà de la réalité journalière et coutumière. Vive l’inspiration !

Marie-Pierre, Noëlle, Patrick et Jean-Claude

12 avril 2009

après le spectacle de Kubilai Khan Investigations au C.N.C.D.C.

Bonjour à tous et à toutes Au cours de la session 3 nous vous avons confié une feuille à remplir lors du spectacle de Kubilai Khan Investigations au C.N.C.D.C. de Châteauvallon. Nous avons assisté en exclusivité au prochain spectacle de la compagnie. Ambiances, rythmes, musiques, costumes, détails, couleurs, sons, mouvements ce n’est pas aisé de découvrir un spectacle et dans le même temps d’adopter le recul nécessaire à l’étude de l’œuvre… Vous n’avez peut être pas encore terminé ce travail, par conséquent nous vous proposons de finir cette grille puis de vous en servir pour résumer en 5 lignes ce que vous avez apprécié dans ce spectacle que vous souhaitez partager avec d’autres personnes. Qu’avez vous remarqué : - la musique omniprésente, - le rôle de chaque danseur, son attitude, - les mouvements des corps, la façon dont ils se sont rencontrés, croisés, touchés… - le rythme, - la scénographie… ? Pour rappel la dernière question de la grille : En conclusion aimeriez-vous faire partager cette expérience à des enfants, des adultes ? Rédigez une question que cette création soulève, une question qui nous concerne tous aujourd’hui. On ne se demande pas si l’œuvre est belle ou pas, mais quelle conception du monde son écriture implique-t-elle ? La médiation d’un spectacle de danse contemporaine n’est pas une chose évidente, pour cette raison nous souhaitons vous accompagner même entre les sessions par l’intermédiaire de ce blog. Nous attendons avec impatience vos premières questions pour finir la grille ou vos premiers textes. Laurent Association En Italique
12 avril 2009

Bonjour à tous et à toutes Chose promise, chose

Bonjour à tous et à toutes Chose promise, chose due ! Voici donc un texte sur la bruscalisation et sur l’allégorie de la caverne. Comme vous le savez la bruscalisation ce n’est pas un verbe et ces synonymes ne sont pas : battre, frapper, malmener, maltraiter, passer quelqu'un à tabac, rosser, rudoyer, tabasser, tourmenter… C’est même plutôt le contraire exact ! A savoir un effet périphérique à l’évolution de sessions de la formation LEPC 2009 au Brusc avec un groupe de bénéficiaires extrêmement sympathique ! A moins que ce ne soit l’effet lié à la découverte de la lumière du sud, un éblouissement soudain, souvenez vous de l’allégorie de la caverne… "- Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée. Imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles… » Livre VII de La République, de Platon. L'allégorie de la caverne met donc en scène des hommes enchaînés et immobilisés depuis l’enfance dans une caverne, ils tournent le dos à l'entrée. La lumière ne leur vient que des reflets d'un feu qui brûle, au dehors. Ces hommes enchaînés voient les ombres projetées sur la paroi d’autres hommes qui portent des objets au loin. Faisons une hypothèse, et si c’était aussi notre situation, habitués que nous sommes à confondre les ombres et les apparences avec la réalité… Tout bien pensé, ne sommes nous pas esclaves de nos sens ? Comment dépasser l'ignorance qui est le produit de notre éducation et de nos habitudes qui nous rend prisonniers des apparences ? Peut on "gravir la montée rude et escarpée" qui mène à la lumière ? « …cette remontée depuis la grotte souterraine jusque vers le soleil ; et une fois parvenu là, cette direction du regard vers les apparences divines [...] voilà ce que toute cette entreprise des arts que nous avons exposé a le pouvoir de réaliser…» Le spectacle imaginé par les bénéficiaires suggère plusieurs points communs avec ce texte fondateur de Platon. - La déambulation dans le centre, entre les gites : envisagez là comme la lente et difficile remontée, des tréfonds de la caverne à la surface… C’est aussi une manière de différencier ce qui a un réel intérêt de ce qui n’en a pas, de ces faux loisirs que nous consommons tous jour après jour… - Le plateau télé : c’est aussi l’occasion de visionner et d’entendre le résultat des expériences menées au cours des sessions. Une manière de dire que la connaissance des choses nécessite un travail, des efforts pour apprendre et comprendre, c’est une lente et nécessaire progression. - Le mur de bouteilles : ne symbolise t il pas le passage de la caverne à la lumière ? N’exprime t-il pas cet effort qui consiste à aller au delà des apparences ? L’opportunité qui consiste à utiliser des matériaux disponibles reste moins éloquente que sa portée symbolique, remplacez les bouteilles pleines par les flux médiatiques que nous avalons au quotidien… - Le rôle des intervenants pédagogiques : ce sont peut être ceux qui détachent les prisonniers de leurs chaines… à moins qu’il ne s’agisse de l’action des bénéficiaires lors du spectacle vers le public ? …Et après ? Que se passerait il si les prisonniers étaient détachés de leurs chaînes ? Le message certainement le plus fort est de ne pas prendre pour la vérité ce que nous disent nos sens ni suivre nos préjugés formés par l'habitude. Nous résistons au changement, nous avons tous des idées reçues, alors comment sortir de ce train-train ? Peut on effectivement changer nos représentations, même si cela implique un réel bouleversement ? Serons nous déroutés ou aveuglés par la lumière ? La suite au prochain épisode… mais sachez que "chacun possède cette « faculté d'apprendre" alors comme nous avons commencé à le faire, invitons le public à "se tourner tout entier, des ténèbres vers la lumière »… Laurent Association En Italique www.enitalique.fr
10 avril 2009

Merci

Session 3 : Merci à chacun d'entre vous pour votre implication et votre investissement ! 

Noëlle

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